À Paris, les internes de médecine générale peinent à soutenir leur thèse

Publié le 09/12/2013

Le Syndicat représentatif parisien des internes de médecine générale (SRP-IMG) affirme que de nombreux internes de la discipline ne pourront pas soutenir leur thèse « du fait d’un manque de moyens et de l’absence d’un secrétariat dédié ». « Depuis plusieurs années, la coordination de l’internat de médecine générale en Ile-de-France ne dispose pas des moyens suffisants pour assumer sa lourde tâche pédagogique », déclare le SRP-IMG.

Au-delà de ces 6 années, le jeune médecin ne peut plus, sauf s’il obtient une dérogation de son doyen, soutenir sa thèse et il est donc contraint de cesser d’exercer.

Une centaine d’étudiants concernés, selon le SNJMG

Il y a un mois, le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) estimait qu’au moins une centaine d’internes en médecine générale ne pourraient pas soutenir leur thèse dans le délai légal maximum de six ans pour valider leur 3e cycle, en raison de leurs contraintes (stages, cours, recherche...). Le syndicat demandait au gouvernement une solution réglementaire afin de permettre à ces jeunes médecins de terminer et de valider leur formation.

Le SRP-IMG réclame la reprise des soutenances de thèse et souhaite que les agences régionales de santé (ARS) financent un secrétariat pédagogique dédié aux internes de médecine générale.

 CH. G.

Source : lequotidiendumedecin.fr