Les Intersyndicats nationaux des internes (ISNI) et des chefs de clinique et assistants (ISNCCA) s’inquiètent des difficultés rencontrées par un nombre croissant de futurs médecins pour terminer leur formation.
Ils dénoncent une « politique en demi-teinte » après la parution d’une instruction ministérielle fixant la reconduction de seulement 200 postes d’assistants spécialistes des hôpitaux pour l’année universitaire 2014-2015. Le post-internat est nécessaire pour achever la maquette dans certaines spécialités chirurgicales et médicales, mais les postes de chefs de clinique (3 600) et d’assistants manquent.
« Le nombre de postes attribués ne suit toujours pas l’augmentation importante du nombre d’internes et ne permet malheureusement pas de répondre à cet effet cohorte », affirment l’ISNI et l’ISNCCA.
Résultat : « De nombreux internes en fin de cursus se retrouvent aujourd’hui dans des impasses, sans solution de post-internat, adoptant des solutions précaires (comme la médaille d’or qui permet de prolonger d’un an l’internat) ou inadaptées (comme l’année-recherche). »
Pour une affectation transparente
En province, plusieurs dizaines de jeunes praticiens se trouvent en difficulté dans chaque région, affirme Florence de Rohan-Chabot, présidente de l’ISNCCA.
Internes et chefs voudraient faire converger les différents statuts de post-internat. L’ISNI et l’ISNCCA déplorent la parution tardive de cette instruction mi-août, trois mois avant la date de prise de fonction des jeunes professionnels.
Les deux syndicats réclament plus de transparence dans les affectations. « On est dans un système de cooptation, l’attribution des "post-internat" est parfois très opaque, affirme Emanuel Loeb, président de l’ISNI. Il faut s’assurer que tous les internes qui en ont besoin pourront obtenir un poste. »
Un groupe de travail interministériel planche depuis plusieurs mois sur une refonte du 3e cycle et du post-internat. Pour mettre fin à cet embouteillage en fin de cursus, il a récemment proposé de créer une phase de mise en responsabilisation (exercice en semi-autonomie) en fin d’internat mais les pouvoirs publics tardent à rendre leur arbitrage.
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