Un doctorant en recherche médicale de l'Université Pierre et Marie Curie (groupement Sorbonnes Universités), Mathieu Buonafine, a remporté mardi soir à Bordeaux la finale du concours « Ma thèse en 180 secondes ».
Mathieu Buonafine, 27 ans, a réussi la prouesse de résumer en trois minutes sa thèse en physiologie, physiopathologie et thérapeutique intitulée « Étude du rôle de la Neutrophil Gelatinase Associated Lipocalin dans les effets cardiovasculaires de l'activation du récepteur minéralocorticoïde ».
Métaphore de l'enquête policière
Filant la métaphore de l'enquête policière contre ce « criminel des temps modernes », l'étudiant s'est attaché à montrer comment il cherchait à « décortiquer les mécanismes d'action de ce récepteur afin de mettre à jour son mode opératoire » dans le déclenchement des maladies cardio-vasculaires, première cause de mortalité dans le monde. Il cherche notamment à déterminer « ses armes de prédilection » et à identifier « ses complices ».
Au total, 560 étudiants en thèse, venus de toute la France, s'étaient inscrits au concours organisé par la conférence des présidents d'université (CPU) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), avec l'Université de Bordeaux.
Finale francophone à Rabat en septembre
Seize finalistes, dix hommes et six femmes, ont relevé le défi d'expliquer leur thèse en trois minutes et en termes simples, devant quelque 500 personnes. Le tout avec l'appui d'une unique diapositive.
Le vainqueur s'est vu remettre son prix par le secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, Thierry Mandon. Le deuxième prix a été attribué à un doctorant en philosophie, le troisième à un doctorant en agronomie.
Les trois lauréats représenteront la France lors de la finale internationale francophone organisée le 29 septembre à Rabat, au Maroc. La compétition, dont c'était la 3e édition en France, s'inspire d'un concours conçu à l'Université du Queensland en Australie.
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