La première greffe de l’utérus en France
Plusieurs femmes dans le monde ont déjà bénéficié d’une transplantation utérine et donné naissance à des enfants. Mais c’est la première fois que cette technique est réalisée en France. Le 31 mars 2019, l’équipe du Pr Jean-Marc Ayoubi de l’hôpital Foch, à Suresnes (Hauts-de-Seine), implantait avec succès un utérus chez une femme de 34 ans. Au mois d'avril prochain, la patiente bénéficiera d'un transfert d'embryon. D'autres greffes sont programmées au premier semestre 2020. Une prouesse pleine de promesses pour les femmes concernées, mais qui soulève aussi de nombreuses questions sur le plan éthique.
Le cannabis thérapeutique enfin expérimenté
Après moult hésitations, la France franchit le pas et s’apprête à expérimenter le cannabis thérapeutique sur une durée de deux ans. La mesure fait partie de la loi de financement de la Sécurité sociale votée en fin d’année. À partir du premier semestre 2020, les patients pourront se voir prescrire cette substance dans le traitement d’un certain nombre d’indications (douleurs neuropathiques réfractaires, épilepsies sévères, soins de support en oncologie, soins palliatifs, scléroses en plaques). La prescription sera réservée aux spécialistes concernés.
Si 2018 restera sans doute comme l’année zéro des CAR-T cells, 2019 est l'année de la validation par les pouvoirs publics de cette thérapie génique. La Haute Autorité de la santé a rendu un avis favorable au remboursement de deux médicaments, Yescarta et Kimriah, dans le traitement de certains cancers rares du sang. La HAS souligne cependant « l’incertitude quant à l’efficience de ces produits », en l’absence de données d’efficacité et de sécurité à moyen et long terme. Il n’empêche, les CAR-T cells représentent une option thérapeutique très prometteuse. Pour preuve, l'effervescence qu'elle suscite : les nouvelles générations de CAR-T cells étaient omniprésentes lors du dernier congrès de l’American Society of Hematology (ASH), qui s’est tenu en décembre, à Orlando (États-Unis).
L’essor des CAR-T cells
L’immunothérapie dans le cancer du poumon
L’immunothérapie est en passe de révolutionner le traitement des cancers du poumon. En février 2019, le Keytruda (pembrolizumab) a obtenu un avis favorable de la Haute Autorité de santé dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules. C’est à ce jour le seul anticorps anti-PD1/PD-L1 remboursé en première ligne. Associé à une chimiothérapie classique chez les patients qui n’expriment pas le PD-L1, il permettrait de faire passer la survie moyenne de 11 mois à près de deux ans. Une avancée spectaculaire.




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