Comme tous les autres organes, la peau est soumise au phénomène de vieillissement intrinsèque, auquel s’ajoutent des phénomènes extrinsèques liés à l’environnement (soleil, pollution, tabac...).
Le vieillissement cutané se caractérise par des modifications structurelles et fonctionnelles diverses. Bien qu’il s’agisse d’un processus physiologique normal, de nombreux traitements existent car le vieillissement cutané peut entraîner une altération de perception de l’image corporelle, parfois source de mal-être, voire de symptômes dépressifs.
Les phénomènes intrinsèques sont régis par la génétique, les facteurs chronologiques et le climat hormonal. Les mécanismes biologiques sont liés à un déséquilibre entre phénomènes de dégradation cellulaire et systèmes de réparation, notamment de l’ADN.
Les modifications liées au vieillissement touchent les différentes structures cutanées ainsi que les annexes et les phanères. L’épiderme est aminci et fragilisé, avec une peau sèche, rugueuse et écaillée. La xérose peut être à l’origine d’un prurit parfois invalidant. Des irrégularités de la pigmentation se manifestent par des macules hyper- ou hypopigmentées au niveau des zones photo-exposées (lentigo actinique ou hypomélanose en gouttes). La cicatrisation est ralentie et il existe une tendance aux décollements cutanés traumatiques et à la formation de bulles.
La diminution du tissu élastique et adipeux au niveau du derme et de l’hypoderme se traduit par l’apparition de rides. La réduction d’épaisseur des vaisseaux entraîne une pâleur cutanée. La diminution du nombre des glandes eccrines explique la réduction de la capacité à transpirer. Les ongles sont plus fragiles et leur croissance est ralentie. Ils deviennent ternes ou opaques, striés, prenant une couleur jaune ou grise. Les cheveux et les poils blanchissent, leur pousse ralentit et la densité folliculaire des cheveux diminue (alopécie).
Dr Catherine Bouix
Le vieillissement cutané se caractérise par des modifications structurelles et fonctionnelles diverses. Bien qu’il s’agisse d’un processus physiologique normal, de nombreux traitements existent car le vieillissement cutané peut entraîner une altération de perception de l’image corporelle, parfois source de mal-être, voire de symptômes dépressifs.
Les phénomènes intrinsèques sont régis par la génétique, les facteurs chronologiques et le climat hormonal. Les mécanismes biologiques sont liés à un déséquilibre entre phénomènes de dégradation cellulaire et systèmes de réparation, notamment de l’ADN.
Les modifications liées au vieillissement touchent les différentes structures cutanées ainsi que les annexes et les phanères. L’épiderme est aminci et fragilisé, avec une peau sèche, rugueuse et écaillée. La xérose peut être à l’origine d’un prurit parfois invalidant. Des irrégularités de la pigmentation se manifestent par des macules hyper- ou hypopigmentées au niveau des zones photo-exposées (lentigo actinique ou hypomélanose en gouttes). La cicatrisation est ralentie et il existe une tendance aux décollements cutanés traumatiques et à la formation de bulles.
La diminution du tissu élastique et adipeux au niveau du derme et de l’hypoderme se traduit par l’apparition de rides. La réduction d’épaisseur des vaisseaux entraîne une pâleur cutanée. La diminution du nombre des glandes eccrines explique la réduction de la capacité à transpirer. Les ongles sont plus fragiles et leur croissance est ralentie. Ils deviennent ternes ou opaques, striés, prenant une couleur jaune ou grise. Les cheveux et les poils blanchissent, leur pousse ralentit et la densité folliculaire des cheveux diminue (alopécie).
Dr Catherine Bouix
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