Les troubles cognitifs apparaissent chez au moins 40 % des patients ayant un lupus érythémateux disséminé (LED). Des chercheurs new-yorkais du Feinstein Institute for Medical Research suggèrent dans le « Journal of Experimental Medicine » que les antihypertenseurs de la classe des inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) pourraient être un bon candidat pour préserver les troubles de la mémoire au cours du LED.
L'équipe dirigée par Betty Diamond a d'abord montré chez l'homme que la présence d'un sous-type d'anticorps anti-ADN était corrélée aux troubles de la mémoire spatiale. Chez la souris, après avoir montré que l'atteinte neuronale sur le long terme est médiée par une activation de la microglie, les scientifiques ont montré que les IEC d'action centrale bloquent l'activation microgliale et préservent les performances cognitives.
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