Chaque année, environ 11 000 enfants ou adolescents sont scolarisés dans des établissements hospitaliers ou sanitaires. Il s’agit pour la plupart de jeunes patients admis pour de longs séjours dus à une maladie ou un accident.
À cette situation physiquement et psychologiquement difficile, s’ajoute la rupture du parcours éducatif et les conséquences que celle-ci peut engendrer. Pour pallier cette situation, depuis plus de trente-cinq ans, l’Éducation nationale et les établissements de soins travaillent en partenariat pour assurer une scolarisation aux jeunes hospitalisés. En 2015, 800 professionnels de l’éducation ont ainsi été affectés dans des hôpitaux pour enseigner aux enfants et adolescents de la maternelle à la terminale.
Sophie Moret
À cette situation physiquement et psychologiquement difficile, s’ajoute la rupture du parcours éducatif et les conséquences que celle-ci peut engendrer. Pour pallier cette situation, depuis plus de trente-cinq ans, l’Éducation nationale et les établissements de soins travaillent en partenariat pour assurer une scolarisation aux jeunes hospitalisés. En 2015, 800 professionnels de l’éducation ont ainsi été affectés dans des hôpitaux pour enseigner aux enfants et adolescents de la maternelle à la terminale.
Soins et cours sur mesure
Dans la pratique, la mise en place de cet accompagnement éducatif s’effectue après l’accord du médecin au regard de l’état de santé du patient et du niveau de soins. Selon les conditions, l’enseignement sera proposé en cours individuel au chevet de l’enfant ou en groupe dans des locaux spécialement aménagés. À la sortie de l’hôpital, le même soutien pourra être dispensé au domicile pendant toute la période de convalescence par le Service d’assistance pédagogique à domicile (SAPAD). D’autres structures peuvent aussi venir en appui, comme le Centre national d’enseignement à distance (CNED) ou les associations appartenant à la Fédération pour l’enseignement des malades à domicile et à l’hôpital (FEMDH).Encouragements et félicitations
Bien que la mise en place de telle organisation fût stimulée par la circulaire de 1991, on doit à de nombreuses initiatives personnelles la création depuis plusieurs décennies de projets similaires. Fonctionnant principalement sur la base du bénévolat, des structures comme L’École à l’hôpital, créée en 1929, ont été pionnières dans ce domaine. Cette dernière, malgré ses quatre-vingts ans d’existence, a gardé sa vocation intacte et ses visions tournées vers l’avenir. C’est d’ailleurs pour soutenir ses projets numériques qu’elle vient d’être lauréate du « Prix Initiative Éducation CASDEN / Banque Populaire 2016 » dont la dotation financière permettra en partie l’achat de tablettes numériques. Il est indiscutable que ces structures qui complètent le service de l’Éducation nationale ont fait preuve de leur nécessité et que, au-delà des traitements, la réussite de la prise en charge des maladies graves passe aussi par l’accompagnement et le soutien des projets de vie.Sophie Moret
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