La BPCO, maladie longtemps silencieuse, causée dans plus de 80 % des cas par le tabac, reste encore sous-estimée, insuffisamment diagnostiquée et sous-traitée.
En France, on estime à 3,5 millions le nombre de personnes atteintes de BPCO, dont 100 000 souffrant de formes sévères nécessitant une oxygénothérapie à domicile. En termes de morbidité, l’impact humain est considérable, avec 40 000 nouveaux patients atteints de BPCO admis en affection de longue durée et 800 000 journées d’hospitalisation pour complications aiguës liées à la BPCO (surinfections pulmonaires, insuffisance respiratoire aiguë) et le poids économique majeur.
Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de la BPCO. Pour informer vos patients sur ce qui est organisé près de chez eux à cette occasion, rendez-vous sur : www.lesouffle.org
Dr Catherine Bouix
www.sante.gouv.fr/qu-est-ce-que-la-bpco.html
www.inserm.fr/.../bronchopneumopathie-chronique-obstructive-bpco
Atsou K et al. BPCO : définition, prévalence, étiologie et évaluation médico-économique.
J Fran Viet Pneu 2012 ; 3 : 12-26.
En France, on estime à 3,5 millions le nombre de personnes atteintes de BPCO, dont 100 000 souffrant de formes sévères nécessitant une oxygénothérapie à domicile. En termes de morbidité, l’impact humain est considérable, avec 40 000 nouveaux patients atteints de BPCO admis en affection de longue durée et 800 000 journées d’hospitalisation pour complications aiguës liées à la BPCO (surinfections pulmonaires, insuffisance respiratoire aiguë) et le poids économique majeur.
Toux, expectorations et dyspnée : l’alerte
Les signes cliniques de la BPCO ne sont pas spécifiques et souvent sous-estimés par les patients, d’autant qu’ils apparaissent progressivement, de façon insidieuse et s’aggravant avec le temps. Pourtant, la triade toux chronique, expectorations et dyspnée doit alerter, surtout s’ils apparaissent chez un sujet fumeur et/ou présentant un ou plusieurs autres facteurs de risque : pollution atmosphérique, exposition professionnelle, asthme, infections… Une spirométrie est nécessaire, notamment pour mesurer le VEMS, témoin de la sévérité de l’obstruction bronchique.Il est urgent de ne pas attendre
Si la BPCO ne peut être guérie, sa prise en charge ralentit son évolution, d’autant plus qu’elle est précoce et multidisciplinaire. Elle doit impérativement comporter l’arrêt du tabagisme et associer un traitement médicamenteux à base de bronchodilatateurs de courte et/ou de longue durée d’action, associés ou non à une corticothérapie, ainsi qu’une réhabilitation respiratoire (exercice musculaire et kinésithérapie respiratoire). La vaccination antigrippale est recommandée chaque année et la vaccination antipneumococcique conseillée. Dans les cas les plus sévères entraînant une insuffisance respiratoire chronique, une oxygénothérapie de longue durée est nécessaire.Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de la BPCO. Pour informer vos patients sur ce qui est organisé près de chez eux à cette occasion, rendez-vous sur : www.lesouffle.org
Dr Catherine Bouix
www.sante.gouv.fr/qu-est-ce-que-la-bpco.html
www.inserm.fr/.../bronchopneumopathie-chronique-obstructive-bpco
Atsou K et al. BPCO : définition, prévalence, étiologie et évaluation médico-économique.
J Fran Viet Pneu 2012 ; 3 : 12-26.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque