Auditionné par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale mardi soir, le ministre de la Santé, comme il l’avait fait quelques heures auparavant devant les maires de France (« le Quotidien » d’hier) a réaffirmé son soutien à la médecine libérale et son refus de toute mesure coercitive. Il a notamment exprimé son attachement ) la suppression du caractère contraignant du contrat santé-solidarité. « Je l’assume complètement, je souhaite retirer la partie coercitive du dispositif et ne conserver que la part incitative, seule l’incitation peut marcher. Je pense que si on commence à toucher à la liberté d’installation, la question suivante sera pour les professionnels de santé : c’est quand l’encadrement de la liberté de prescription ? Toucher à l’un des piliers de la médecine libérale, c’est la déstabiliser, et ce n’est pas mon ambition » a-t-il lancé, dans la désapprobation générale des parlementaires. « Je souhaite également supprimer l’obligation de déclaration d’absence programmée », a-t-il continué – sans réussir à contraindre son auditoire. Toujours contre la coercition, il a rejeté la logique des objectifs quantifiés d’organisation des soins et appelé à davantage de garanties dans le système incitatif des bourses d’études. « Nos services doivent faire diligence pour le faire connaître et assurer que le jeune qui signe pour la Picardie s’installe en Picardie. »
Xavier Bertrand trace le sillon de l’incitation
Publié le 01/04/2011
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C. G.
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8936
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