Dès le 24 avril, les professionnels de « deuxième ligne » de plus de 55 ans bénéficieront de créneaux réservés dans les centres de vaccination, au même titre notamment que les enseignants et les forces de l’ordre, a annoncé le 20 avril le ministère du Travail.
Environ 400 000 travailleurs exerçant une vingtaine de métiers (conducteurs de bus, livreurs, routiers, agents de nettoyage, caissières ou encore salariés des pompes funèbres ou des abattoirs) sont concernés, selon la liste diffusée sur le site du ministère.
Une vaccination en centre de santé avec AstraZeneca
Un rapport du mois de mars sur les « métiers de la deuxième ligne » avait identifié deux critères d’éligibilité à une vaccination prioritaire : l'exposition aux contacts sociaux et la présence sur site pendant le premier confinement. Trois conditions, non cumulatives, ont été ajoutées : l'exercice du métier en milieu clos, la difficulté à respecter les gestes barrière et les métiers davantage à risque identifiés par l'Institut Pasteur.
Les professionnels concernés, qu’ils soient salariés, intérimaires, travailleurs indépendants ou chefs d'entreprise, auront accès, sur présentation d’un justificatif (déclaration sur l’honneur, bulletin de salaire ou carte professionnelle), à des créneaux de réservation dédiés dans les centres de santé listée par les agences régionales de santé (ARS), pour une vaccination avec AstraZeneca dès ce samedi et pour au moins deux semaines.
« Cet accès prioritaire répond à l'impératif sanitaire de protéger les Français les plus exposés au Covid-19 », a estimé Laurent Pietraszewski, secrétaire d’État chargé de la Santé au travail. La décision « va enfin permettre à ces salariés de travailler avec sérénité et sécurité », s'est félicité Cyril Chabanier (syndicat CFTC), jugeant que « certains salariés n'ayant pas encore 55 ans devraient pouvoir être prioritaires au vu du risque d'exposition dans leur activité ».
Vaccination, soutien aux soignants, IVG : le pape François et la santé, un engagement parfois polémique
« Je fais mon travail de médecin » : en grève de la faim, le Dr Pascal André veut alerter sur la situation à Gaza
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale