Le Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (SYNGOF) est très remonté contre le projet de loi Touraine. Il estime que le texte va conduire à la disparition des services d’urgences en clinique privée, au travers de la restauration du service public hospitalier, même si le gouvernement s’en défend.
« Les patients en seront les premières victimes car ils seront privés pour les urgences graves de l’expérience des chirurgiens libéraux chevronnés pourtant déterminante dans le bon déroulement de l’intervention. » Et le SYNGOF de prédire également l’engorgement des urgences publiques, et la multiplication des vacations assurées par des médecins en formation, « voire de formations étrangères non éprouvées ».
Le SYNGOF critique en outre le fait que l’administration se réserve l’accès aux données des futurs parcours de soins. « En excluant ainsi les professionnels de santé, l’administration les déresponsabilise, les prive des moyens d’améliorer efficience et qualité des soins et fragilise leur défense. Derrière l’annonce de l’ouverture des données sanitaires, c’est donc au contraire l’occultation des données qui se prépare », réagit le syndicat.
Fin de vie : en commission, les députés s’accordent sur un « droit » à l’aide active à mourir
Le programme Emmie au Québec ou comment amener les femmes enceintes à se vacciner
Décès de Roland Mehl, fondateur du prix Galien
Fraude à la Sécu : un couple de médecins accusé d’avoir détourné un million d’euros