L’un des rapporteurs du dernier projet de loi de financement pour la Sécurité sociale (PLFSS), le cardiologue Gérard Bapt, député socialiste de Haute-Garonne, s’est rendu en Syrie avec trois députés UMP. L’occasion, notamment, de visiter un hôpital à Damas.
Cette initiative, défiant la ligne officielle de la diplomatie française, a été sévèrement condamnée par François Hollande, en déplacement aux Philippines, et qualifiée de « faute morale » par Manuel Valls.
« Retrouver le chemin de la compréhension » dit le Dr Bapt
Le premier secrétaire du parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, prévient quant à lui que le député socialiste de Haute-Garonne sera sanctionné par le PS.
Gérard Bapt s’est défendu ce jeudi à la radio, en expliquant qu’il n’avait pas, lui, participé à la rencontre avec Bachar Al Assad. L’objectif de ce déplacement « privé », justifie-t-il, est de « retrouver le chemin de la compréhension, et de la paix surtout. Pour faire la paix, il faut bien trouver un moyen de se parler ».
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