L’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS), coup de pouce financier pour des personnes aux faibles revenus, reste peu utilisée par rapport à la population éligible, relève un rapport du Fonds CMU.
L’ACS permet aux personnes dont les ressources se situent entre 8 645 euros et 11 670 euros de percevoir entre 100 et 550 euros pour un an. Mais le taux de non-recours à cette aide s’établissait autour de 65 % en 2012, un résultat jugé « insuffisant au regard des actions continuellement entreprises pour dynamiser le dispositif », estime le Fonds CMU qui finance l’ACS.
Un dispositif toujours méconnu
Fin mai 2014, 920 613 personnes ont utilisé leur attestation (+ 34,3 % par rapport à mai 2012), sur une population cible en métropole comprise entre 2,7 et 3,9 millions de personnes. L’ACS demeure un dispositif méconnu. Le rapport pointe par ailleurs « l’absence d’une information suffisamment accessible, compréhensible et personnalisée, et les difficultés pour faire valoir ses droits du fait de la complexité des démarches administratives ». Le reste à charge « potentiellement élevé du fait de contrat individuel ou bas de gamme qui offre une faible couverture » peut également expliquer le non-recours à l’ACS.
Un médecin sur trois déclare avoir été sujet à l’épuisement professionnel, selon une étude Odoxa-MNH
Fin de vie : en commission, les députés s’accordent sur un « droit » à l’aide active à mourir
Le programme Emmie au Québec ou comment amener les femmes enceintes à se vacciner
Décès de Roland Mehl, fondateur du prix Galien