Le laboratoire américain MSD (Merck aux États-Unis) a annoncé ce mardi qu'il allait supprimer des emplois en France via un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) dans son activité de santé humaine.
La direction de MSD France a rassemblé les organisations syndicales lors d'une réunion informelle pour leur présenter « un projet d'adaptation de l'organisation en France », avec à la clef « 52 postes occupés supprimés », a indiqué le laboratoire. Ce projet sera présenté officiellement la semaine prochaine, précise le groupe, et concerne la division de la santé humaine, qui représente quelque 1 000 salariés en France. Selon le syndicat Unsa, les suppressions de postes concerneront en majorité des visiteurs médicaux.
Cette décision a été prise en raison notamment de la tombée prochaine de brevets sur certaines molécules, en 2023 et 2024, « qui rend nécessaire la réallocation d'un certain nombre de ressources », estime le laboratoire américain.
Près de 200 collaborateurs concernés
Quant au laboratoire suisse Novartis, il va cesser sa production de thérapie cellulaire CART-T sur son site de fabrication des Ulis, en région parisienne. Ce projet de cessation d'activité, annoncé le 16 février à ses partenaires sociaux et ses collaborateurs pourrait concerner près de 200 salariés sur les quelque 3 000 du groupe en France.
Le site de production CellForCure, aux Ulis, avait été racheté en 2019 par Novartis au laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB) afin d'augmenter ses capacités de production de thérapie cellulaire CART-T en Europe.
Une procédure de recherche de repreneurs a été lancée et des contacts sont en cours avec des acheteurs potentiels qui ont exprimé leur intérêt, indique le groupe international d'origine suisse.
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