Les prix des médicaments sont aujourd’hui « parfaitement maîtrisés » en France, a affirmé Dominique Giorgi, président du comité économique des produits de santé (CEPS) chargé de négocier avec les laboratoires et de fixer les prix des produits, sous contrôle ministériel.
Grâce à une action continue sur les prix (baisse des tarifs des princeps et des génériques, TFR...), ce poste contribue à la baisse « très significative » des dépenses d’assurance-maladie, notamment en ville, a précisé Dominique Giorgi, lors d’une matinale Essec/Le Quotidien du médecin.
L’an passé, pour la première fois, les remboursements de médicaments délivrés dans les pharmacies ont diminué de 0,8 %, à 22,6 milliards d’euros.
Ces baisses de prix, conjuguées à la maîtrise des volumes et au renforcement de la substitution, ont procuré une économie de 860 millions d’euros en 2012 (450 millions d’euros entre 2007 et 2011) a souligné le CEPS. Le même ordre de grandeur d’économies est attendu cette année mais aucune indication précise n’est donnée pour 2014 (ce sera l’objet du PLFSS).
Les statines dans le viseur
En 2014, les statines seront la prochaine classe thérapeutique à subir un aménagement de prix, selon le mécanisme de la convergence, a annoncé le patron du CEPS. Les nouveaux tarifs des statines « ne seront pas nécessairement référencés sur les plus bas [du marché] » mais « aucune hausse de prix » ne sera appliquée, a précisé Dominique Giorgi.
Le 1er mars 2013, princeps et génériques des IPP ont subi un changement de prix selon le même mécanisme, qui consiste à aligner sur une même fourchette de prix les princeps et génériques.
Dominique Giorgi a également évoqué les médicaments biosimilaires comme « enjeu stratégique des prochaines années » dans la politique de fixation des prix.
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