Après la remise du rapport sur l’amélioration de l'information des usagers et des professionnels de santé sur le médicament, Agnès Buzyn a promis de rendre l’information « plus accessible, claire et réactive ». Il s’agit d’encourager les remontées d'informations des patients et professionnels de santé, de les inciter à déclarer davantage les événements indésirables, de confier la communication d'urgence à l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ou encore de favoriser la représentation des patients au sein du Comité économique des produits de santé (CEPS), qui fixe les prix des médicaments.
Ces annonces ont été accueillies favorablement par le LEEM (les entreprises du médicament). Joint par l'AFP, son président Patrick Errard salue la volonté gouvernementale de « sécuriser la qualité de l'information délivrée aux patients, notamment sur internet ». La présence d'un représentant des associations de patients au Comité économique des produits de santé (CEPS) ? Oui, « si cela peut mettre fin aux fantasmes que l'on voit parfois, qui sont véhiculés par des ONG ou des associations de patients, sur la fixation des prix », commente-t-il. « Cela donnera au moins la possibilité à un représentant des associations de patients de constater que le prix des médicaments n'est pas fixé par autre chose que par des règles. »
Mais sur la gestion de crise, en cas d’effet secondaire grave inopiné, le président du LEEM déplore que les industriels ne soient « pas associés ». « Ce n'est pas un gage de confiance de ne pas associer les industriels à cette cellule (…) On a un peu l'impression que c'est une affaire qui se gère en dehors des industriels. »
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