L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a demandé la mise en quarantaine des implants mammaires, testiculaires, fessiers, de mollets, de pectoraux et de la face fabriqués par la société brésilienne Silimed, interdisant de fait leur utilisation dans les établissements de santé, tandis que le fabricant a suspendu leur distribution sur le marché français. L’ANSM recommande de ne pas les utiliser. Les autorités sanitaires suisse, australienne, et britanique, ont pris des mesures similaires.
Cette mesure fait suite à la suspension temporaire du marquage CE sur ces dispositifs, décidée par l’organisme de certification allemand TÜV SÜD. Ce dernier a observé lors d’une vérification sur le site de fabrication, la présence de particules à la surface des implants mammaires.
L’ANSM mène des investigations avec les autorités européennes. « Les informations disponibles ce jour ne permettent pas d’identifier un risque spécifique pour les patients implantés par ces prothèses », précise l’ANSM sur son site. La société Silimed, leader en Amérique latine et troisième au monde, se prévaut d’un catalogue de plus de 5 000 articles, exportés vers plus de 75 pays.
En France, Silimed représente « 3 à 4 % du marché total des prothèses mammaires » vendues (soit 15 000 depuis 2009), d’après l’agence sanitaire. « Nos produits sont sûrs. Il n’y a pas de contamination des produits de Silimed qui sont fabriqués selon les plus hautes normes de sécurité », a réagi Silimed auprès de l’AFP.
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