Le chiffre d’affaires du groupe pharmaceutique Ipsen progresse de 3,3 % (hors effet de change) par rapport à 2011 pour dépasser 1,2 milliard d’euros.
Les ventes de médicaments ont progressé de 3,4 % (hors effet de change), dopées par les chiffres dynamiques des produits de médecine de spécialité. En têtes de gondole, les franchises de neurologie, d’endocrinologie et d’uro-oncologie réalisent chacune une croissance supérieure à 10 %, à périmètre constant.
« Les résultats 2012 illustrent la résistance du groupe, qui dépasse ses objectifs de ventes et de rentabilité opérationnelle dans un contexte difficile pour la médecine générale en France, dont les ventes sont en baisse de 30 % d’une année sur l’autre », a déclaré ce mercredi Marc de Garidel, président-directeur général d’Ipsen.
Ipsen voit ses ventes de Tanakan® (déremboursé au 1er mars 2012) baisser de 18,5 %. Affectées par une circulaire du mois de juillet qui renforce la pratique du tiers payant, les ventes de Nisis/Nisisco® ont chuté de 60,4 % et celles de Forlax® de 7,4 %.
Pour 2013, le laboratoire mise sur une croissance de 8 % par rapport à 2012 sur la médecine de spécialité. À l’inverse, Ipsen annonce une baisse des ventes en médecine générale de 6 %, contre 8 % en 2012.
«La baisse très forte des ventes se ralentit donc, même si le risque de voir apparaître un générique sur le Smecta® dans les mois qui viennent demeure », commente Marc de Garidel.
Par ailleurs, Christel Bories rejoint Ipsen en qualité de directrice générale déléguée. Elle prendra ses fonctions le 1er mars.
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