Teva Laboratoires, qui fabrique le Furosémide 40 mg, annonce qu’il ne porte pas plainte contre X, « contrairement à certaines rumeurs reprises dans la presse », dans l’affaire de ce diurétique génériqué dont certains conditionnements contiennent des comprimés d’un somnifère, le Zopiclone.
Le laboratoire israélien se félicite que l’investigation menée par l’Agence du médicament sur son site n’ait pas mis en évidence de défauts dans l’organisation de la chaîne d’assemblage. Il précise qu’il continue à conduire sa propre investigation interne et a commencé à ouvrir, sous contrôle d’huissier, les blisters de Furosémide sur son site de Sens.
Décès d’un homme de 78 ans
« À l’heure actuelle, indique Teva, les personnes en charge de ce contrôle n’ont pas trouvé de comprimés de Zopiclone à l’intérieur des blisters de Furosémide ».
Par ailleurs, une enquête préliminaire, pour recherche des causes de la mort, a été ouverte à Toulon après le décès mardi d’un homme de 78 ans qui prenait du Furosémide.
L’autopsie pratiquée n’a pas permis d’attribuer ce décès à la prise du médicament incriminé, « mais nous sommes dans l’attente des résultats toxicologiques », a déclaré le procureur de la République de Toulon.
Le parquet de Paris a ouvert mercredi une enquête préliminaire sur le mauvais conditionnement de boîtes de Furosémide, pour tromperie aggravée, homicides et blessures involontaires, mise en danger de la vie d’autrui et administration de substance nuisible.
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