Psychiatre, énarque, ce médecin de 58 ans a exercé à Médecins sans frontières avant d’intégrer la haute administration, comme chargé de mission puis conseiller ministériel entre 1999 et 2002, sous Dominique Gillot puis Bernard Kouchner, alors ministre délégué de la Santé. Il a également dirigé l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM) de 2002 à 2011, avant d’occuper le poste de directeur des risques professionnels de la CNAM.
Les dossiers qui attendent Dominique Martin à l’ANSM sont multiples et sensibles. Renforcement de la pharmacovigilance, réévaluation du rapport bénéfice/risque d’anciens médicaments, facilitation de l’accès rapide aux innovations thérapeutiques, mais aussi lutte contre les conflits d’intérêt, « assainissement » des expertises, transparence des instances internes, dialogue social en interne...
Les attentes sont fortes, et le contexte national toujours délicat pour les autorités sanitaires. Cet été, treize victimes du Mediator ont obtenu la reconnaissance par la justice de la responsabilité de l’État. Le tribunal a estimé que l’ex-AFSSAPS, devenue ANSM, aurait dû ordonner le retrait du médicament dès 1999, après l’apparition du premier cas de valvulopathie liée au benfluorex. Une telle décision ouvre la voie à des indemnités. L’État a par ailleurs été condamné à verser une indemnité record de 2,4 millions d’euros à une ancienne infirmière ayant déclaré une sclérose en plaques après un vaccin contre l’hépatite B.
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