Des groupements de pharmaciens d’officine orchestrent une campagne de communication pour répliquer à celle du groupe de distribution Leclerc, qui souhaite concurrencer les pharmacies sur le marché de la vente de médicaments. L’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO), Univers Pharmacie et Directlabo, qui revendiquent plusieurs milliers d’officines membres, ont lancé une pétition et un site internet (www.semoquerdumonde.com) pour contrer les arguments de Leclerc. « Les hypermarchés Leclerc, tout comme les autres acteurs de la grande distribution, ne sont pas qualifiés pour vendre des médicaments », font-ils valoir, soulignant les dangers de la vente de médicaments hors des officines.
Leclerc a lancé en janvier une campagne publicitaire réclamant le droit de vendre les médicaments non remboursés dans ses parapharmacies, et soulignant, une étude à l’appui, que « le prix d’un même médicament peut varier du simple au triple d’une pharmacie à l’autre, dans une même ville ». Une précédente campagne du distributeur lui a valu un procès intenté par les groupements de pharmaciens. Déboutés en appel après avoir obtenu en première instance l’arrêt de cette campagne, les pharmaciens se sont pourvus en cassation en avril 2010 ; la procédure est toujours en cours.
« Les différences de prix entre deux officines Leclerc peuvent aller jusqu’à 41,8 % », affirme pour sa part le président d’Univers Pharmacie, Daniel Buchinger, contestant, « études d’huissiers à l’appui », les arguments de Leclerc sur le terrain de l’intérêt des consommateurs.
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