Services débordés, locaux endommagés, personnels menacés dans l’exercice de leur fonction… Les établissements médicaux n’échappent pas au conflit dans la bande de Gaza. « Une catastrophe sanitaire et humanitaire » : c’est le bilan que dressait l’ONU au début du mois d’août dernier, après plus de trois semaines de guerre. Entre deux crises, le système de santé reste précaire, avec d’importants besoins en termes de matériel, médicaments, formation.
Fondée par une poignée de médecins palestiniens, l’association PalMed Europe vise justement à soutenir les institutions sanitaires locales dans leur développement. Elle organise ainsi des missions de mise à niveau technique à destination des praticiens palestiniens. Initialement, Zouhair Lahna devait ainsi se rendre à Gaza en août. « La guerre a précipité mon départ », note le gynécologue-obstétricien qui planche déjà sur une nouvelle intervention dans la zone. Ce sera la 4e en cinq ans : « Cette fois, pour une formation en chirurgie pelvienne. »
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