Publié au « Journal officiel » du 14 novembre, le décret relatif à l’obligation de certification des logiciels d’aide à la prescription médicale (LAP) par la Haute Autorité de santé (HAS) fixe cette obligation au 1er janvier 2015. Le site de la HAS énumère 39 LAP déjà certifiés.
Le décret établit à la même date l’obligation, en cas de prescription, d’utiliser la dénomination commune internationale (DCI). La prescription d’une spécialité pharmaceutique devra ainsi mentionner ses principes actifs, désignés par leur dénomination commune internationale recommandée par l’OMS ou, à défaut, leur dénomination dans la pharmacopée européenne ou française.
À la CSMF, le Dr Jean-Paul Ortiz souligne que tous les LAP existants n’inscrivent pas forcément le nom du médicament en DCI sur l’ordonnance. « Cette disposition ne pourra pas s’appliquer à tous dès le 1er janvier », juge-t-il. Il rappelle que certains noms en DCI sont longs et difficiles à mémoriser. « Comment ferons-nous pour prescrire en DCI lorsque nous serons en visite à domicile ? », s’interroge-t-il.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité