ALK renforce sa présence en France

ALK, qui compte 1 855 collaborateurs répartis dans 16 pays, essentiellement en Europe où le groupe réalise 90 % de son chiffre d’affaires, entend se développer dans le reste du monde, en particulier aux USA, au Japon, en Chine et dans les pays émergents.

Depuis son implantation en France en 2005, le laboratoire danois y a renforcé sa présence (1). Il vient de procéder à l’agrandissement de son site de production de Vandeuil (Marne), près de Reims, pour un coût de 22 millions d’euros, soit 40 % des investissements du groupe. La France occupe une place majeure pour ALK. Si elle est encore devancée par l’Allemagne, elle est la plus importante filiale industrielle avec 310 collaborateurs, dont 255 en production, 131 personnes sur le site de Varennes-en-Argonne (Meuse) travaillant à la production de matières premières, au conditionnement et à la dispensation pharmaceutique. À Vandeuil, avec la création récente de 30 postes, on compte désormais 124 collaborateurs. L’objectif est de devenir le pôle européen de production des traitements par voie sublinguale, a souligné Denis Delval, directeur général France d’ALK.

Fleur Pellerin, secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur, a salué cet investissement d’ALK et a rappelé que les investissements étrangers contribuaient pour 21 % à l’emploi et, pour 30 % à nos exportations. Jens Bager, président d’ALK, lui a répondu que son groupe entendait développer son implantation en France, y compris dans la recherche clinique (plus de 200 médecins français ont participé à des essais de phase III) mais que « le manque de visibilité et les changements de règle du jeu qui entourent notre activité peuvent remettre en cause l’attractivité de la France ».

(1) Conférence de presse organisée par ALK France à Vandeuil