Au terme d’une année socialement très tendue à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le premier CHU de France s’est offert une nouvelle directrice. Mireille Faugère, ex-numéro 2 de la SNCF (experte du dossier TGV), a succédé en septembre à Benoît Leclercq qui pilotait la maison depuis 4 ans. Cette nomination est intervenue alors qu’à l’été, l’AP-HP avait absorbé un premier gros changement de gouvernance : l’éviction de la mairie de Paris de la présidence de son conseil de surveillance, enlevée à la surprise générale par un haut fonctionnaire, Raoul Briet.
L’AP-HP a adopté cet automne son « plan stratégique » 2010-2014, mettant ainsi fin – en partie, des points comme l’avenir de la pédiatrie spécialisée de l’hôpital Trousseau restant à préciser – à de longs mois de négociations internes. L’un des enjeux de ce projet est de faire sortir du rouge les comptes du CHU (en déficit de quelque 95 millions d’euros). Les 37 établissements de l’AP-HP sont redécoupés en 12 groupes hospitaliers, des transferts d’activité sont programmés. Tout comme des suppressions de postes – elles ne sont pas chiffrées noir sur blanc mais 3 000 à 4 000 emplois seraient concernés d’ici à 2012 (sur un effectif total de 90 000 personnes).
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