La société MesDocteurs, spécialisée dans la télémédecine et le téléconseil, souhaite développer son offre pour la prise en charge des consultations programmées dans les territoires.
La téléconsultation s'est déployée à très grande échelle en 2020, à la faveur du contexte épidémique. Selon les derniers chiffres publiés par la CNAM, le nombre hebdomadaire de téléconsultations remboursées a doublé en novembre, après l'entrée en vigueur du second confinement, à environ 500 000 actes par semaine. Plus de 17 millions de téléconsultations ont été facturées à la Sécu depuis la mi-mars, souligne la CNAM.
Les téléconsultations imprévues « hors parcours » sont aussi en forte hausse. Selon les données des entreprises de télémédecine (LET), regroupant une quarantaine de plateformes, 2,5 millions de téléconsultations avaient été réalisées hors du parcours de soins lors du premier confinement du printemps. Jusqu'à 20 % de recours aux urgences auraient été évités.
La start-up MesDocteurs se positionne sur ce créneau. « Nous avons réalisé entre 150 000 et 160 000 téléconsultations en soins non programmés cette année », assure Marie-Laure Saillard, directrice générale de la plateforme, qui revendique une position de leader.
Née en 2015, filiale du groupe VyV, MesDocteurs abrite ainsi deux modèles : l'un consiste à équiper les praticiens pour des téléconsultations programmées dans le parcours de soins, prises en charge à 100 % par l'assurance-maladie ; le second cible des patients sans médecin traitant (ou non disponible) dont les demandes imprévues sont prises en charge 24h/24 par des praticiens recrutés. Cette offre de téléconsultation non programmée est disponible notamment via les complémentaires santé partenaires de MesDocteurs.
Solution de gestion de patientèle
La start-up a également lancé fin novembre une solution intégrée de gestion de patientèle 100 % en ligne et modulable pour les praticiens. Baptisé « AvecMonDoc », l'outil propose six services dont la téléconsultation, l'agenda unique, un système de gestion de patientèle (messagerie sécurisée, DMP), un module de télétransmission et de facturation, une aide à la prescription basée sur l'intelligence artificielle et un service de transports sanitaires. Le professionnel devra débourser jusqu'à 120 euros TTC par mois pour l'accès à l'ensemble des modules ou 69 euros TTC s'il opte pour l'agenda en ligne, la téléconsultation, le système de gestion de patientèle et le transport sanitaire.
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