Lunettes sur le nez et stéthoscope autour du cou : Sophie, le robot-avatar de la société américaine IDAvatars, est conçue pour inspirer confiance au patient. Elle apparaît sur l’écran de sa tablette, s’enquiert de son état de forme, lui prodigue des conseils…
Sophie est une application pour appareils mobiles qui permet de collecter des informations sur le patient. Avec les équipements de base d’un smartphone ou d’une tablette et un peu d’intelligence artificielle, elle est capable de reconnaître les émotions de l’utilisateur, et même de détecter la douleur.
« Sophie est un personnage, explique au « Quotidien » Norie Daroga, le PDG d’IDAvatars. Partout où les gens ne peuvent pas se rendre au cabinet du médecin, elle peut leur permettre de communiquer. » Elle n’effectue pas de diagnostic et ne prescrit pas de médicaments, mais peut envoyer les données qu’elle recueille au professionnel de santé adéquat. « Sophie fournit la voix et l’interaction », résume le fondateur d’IDAvatars.
Sophie pourra bientôt être achetée par des particuliers pour un tarif que Norie Daroga espère inférieur à 50 dollars (environ 45 euros) par mois. Elle pourra également leur être offerte par leur assurance ou par un prestataire de santé.
Reste une question : Sophie va-t-elle prendre la place des médecins ? Norie Daroga dément, bien entendu : « Elle n’aura jamais vocation à remplacer aucun être humain, et certainement pas un médecin. Elle permettra justement au médecin de se concentrer sur la médecine. »
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