Le Dr Emmanuel Branthomme, vice-président du conseil départemental de l’Ordre de Vendée, estime « dommage » que les praticiens « en viennent à l’extrémité » de déplaquer. « Nous avons essayé de faire en sorte que chaque confrère ait le moins de gardes », commente-t-il. La Vendée compte 27 secteurs et 50 à 60 médecins généralistes se relaient pour que la régulation téléphonique puisse diminuer l’intervention des médecins de garde. « Nous travaillons avec le SAMU, confie le Dr Branthomme. Les confrères des secteurs n’ont pas d’urgences réelles. Les médecins de garde voient en moyenne 10 à 15 personnes le week-end et un ou deux patients la nuit entre 20 heures et minuit. Dans la nuit profonde, ils ne voient une personne qu’une nuit sur trois ». « Le motif d’arrêt est excessif, livre le représentant ordinal. La charge de travail n’est pas aussi importante que l’on veut bien le dire ». Le praticien, lui-même médecin de campagne, souligne que ce sujet polémique déclenche un conflit de générations. « Les médecins âgés disent que leur patientèle passe avant tout quand les plus jeunes pensent à leur confort, dit-il. Il y a un juste milieu à trouver ».
« Dommage d’en arriver là », juge l’Ordre
Publié le 10/06/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8787
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