Actuellement, 6 millions de frottis sont réalisés chaque année en France. À l’avenir, ce chiffre augmentera quand le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus se mettra en place en 2018. Aussi on peut s’attendre à la découverte d’un plus grand nombre d’anomalies au niveau du col, soit chez environ 5% des patientes.
Améliorer la qualité de la prise en charge !
Dans ce contexte, une prise en charge de qualité des lésions cervicales s’avère plus que jamais nécessaire. Au 41ème Congrès national de la Société Française de Colposcopie et de Pathologie Cervico-Vaginale (SFCPCV) qui se tient les 19 et 20 janvier, les spécialistes ont rappelé que les prises en charge de ces anomalies découvertes au niveau du col utérin sont trop souvent inappropriées, avec des traitements ne correspondant pas toujours aux dernières recommandations de l’INCa.
Lors de ce congrès, les spécialistes ont rappelé l’existence de la charte de qualité colposcopie qui a été mise en place en 2010. Le site de la SFCPV indique d'ailleurs la liste des spécialistes qui adhère à cette charte.
Les critères qualité de la #colposcopie sont en place. Congrès de SFCPCV. Intw Dr Jacques Marchetta pic.twitter.com/KdjMgMdAiI
— Le Généraliste (@LeGene_hebdo) 18 janvier 2018
« Dans la pratique, en cas d’anomalie avérée du col utérin, la première investigation à envisager est une colposcopie. En fonction de cet examen, une biopsie peut être réalisée. Une bonne expérience dans ce domaine est indispensable. À chacune des étapes, jusqu’à une éventuelle conisation, un risque d’erreur de prise en charge est possible : soit par défaut (par sous-traitement) ; soit par excès (par sur-traitement) », explique le docteur Jean-Luc Mergui, gynécologue, responsable de l’Unité colposcopie, hystéroscopie, hôpital Pitié-Salpêtrière, AP-HP. Et d’enfoncer le clou : « Les gynécologues ne sont pas tous compétents pour prendre en charge une patiente avec un frottis anormal ! »
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