Si l’épidémiologie a produit tout récemment des données puissantes sur le type 1, la recherche fondamentale n’est pas en reste. On sait depuis peu que le diabète de type 1 n’est pas qu’une pathologie du système immunitaire mais touche aussi de façon intrinsèque lescellules Bêta pancréatiques. « La part de ces deux composantes varie en fonction des individus mais elles sont liées, explique Dr Roberto Mallone, (Hôpital Cochin, Paris). Plusieurs travaux chez la souris, et récemment chez l’homme, ont montré que les cellules Bêta qui survivent à la destruction par le système immunitaire ont une capacité réduite de secréter l’insuline. « En quelques sortes, elles s’autodétruisent et les immunothérapies classiques n’y peuvent rien, résume Roberto Mallone. Cela justifie de futurs essais cliniques combinant des agents immunomodulateurs (comme les anticorps anti-CD20 et anti-CD3) et des agents protecteurs de la cellule bêta pancréatique, comme les analogues du GLP1 qui stimulent et préservent la sécrétion d’insuline à partir des cellules Beta survivantes ».
Une maladie auto-immune mais pas seulement …
Publié le 17/04/2015
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Crédit photo : CHU LILLE/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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