Si le Pr Grange propose d’améliorer le diagnostic précoce des mélanomes en ciblant les patients à risque de forme grave, le Pr Gaëlle Querieux (Nantes) propose pour sa part d’optimiser le dépistage grâce à un score de risque à remettre au patient. Baptisé SAMscore cet outil reprend les principaux facteurs de risque de mélanome de la littérature (phototype, éphélides, nombre de naevi, coups de soleil sévères dans l’enfance, vie dans un pays à fort ensoleillement et antécédents personnels et familiaux de mélanome) et les hiérarchise en fonction de leurs « poids » dans la survenue des tumeurs.
Disponible sur le site du réseau mélanome grand ouest ( http://www.reseau-melanome-ouest.com/samscore/) ce test permet d’identifier rapidement les sujets à risque élevé de mélanome. Son intérêt a été confirmé dans une étude conduite en médecine générale. Dans ce travail portant sur 7 953 patients, le SAMscore a permis d’identifier 10 mélanomes soit presque le double de ce qu’aurait permis une simple liste linéaire de facteurs de risque.
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