L'incidence et la mortalité du cancer sont à la baisse. L'Institut du cancer (INCA) confirme cette bonne nouvelle dans son bilan 2015. Chez les hommes, 211 000 nouveaux cas sont apparus l'an passé, mais l'incidence est à la baisse : -1,3% par an entre 2005 et 2012, une évolution liée pour beaucoup à la baisse de l'incidence du cancer de la prostate, selon l'Inca. Chez les femmes, l'Institut relève 174 000 nouveaux cas en 2015. Sur le moyen terme, l'incidence continue de progresser en population féminine, mais moins qu'avant : + 0,2% entre 1980 et 2005 après + 1,6% entre 1980 et 2005.
Le cancer est à l'origine de près de 150 000 décès l'année dernière, soit un peu plus (84 100) chez les hommes que chez les femmes (65 400). Mais la tendance est un peu plus favorable aux premiers : taux de mortalité en baisse de 1,5% par an entre 1980 et 2012 et même de 2,9% sur une plus courte période (2005-2012). Chez les femmes, le taux de mortalité baisse de 1% par an de 1980 à 2012, avec là encore une accélération de la décélération de 2005 à 2012 (-1,4%).
L'Inca confirme donc indirectement les progrès faits dans le traitement des cancers. Dynamisme qu'atteste aussi la croissance des dépenses sur le secteur : + 15,5% entre 2012 et 2014 pour la facture liées aux molcules anticancéreuses. Autre indicateur positif, l'inclusion dans les essais cliniques en cancérologie : 43 000 patients en 2014, soit une augmentation de 97% par rapport à 2008 ! Dans les établissements hospitaliers aussi, la cancéro a le vent en poupe : 1,147 million de personnes ont été hospitalisées pour cela en 2014, en hausse de 5% par rapport à 2010.
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