Lors de son déplacement, mercredi dernier, dans une CPTS parisienne, Agnès Buzyn a souhaité voir le projet de loi de santé aboutir en « urgence ».
L'avant-projet de loi de 23 articles (que « Le Quotidien » détaillera dans sa prochaine édition) donne un socle juridique aux engagements du plan Ma Santé 2022 tels que la réforme des études (suppression du numerus clausus, de la PACES et des ECN), la mise en place d'une nouvelle carte hospitalière et la recertification des compétences. Il habilite le gouvernement à prendre plusieurs ordonnances (création du statut unique de PH, hôpitaux de proximité, régime des autorisations des activités de soins et des équipements lourds, etc.). Ce texte est adressé cette semaine au Conseil d'État avant transmission au Parlement avant l'été. « Je mets une pression folle pour que la loi de santé passe en urgence, afin de disposer des leviers législatifs pour transformer le système, plaide Agnès Buzyn. Il est urgent de répondre à l'angoisse des Français. ».
Des soins buccaux avant une chirurgie réduisent le risque de pneumonie postopératoire
Chikungunya : un record de cas autochtones cet été, les arboviroses continuent de sévir
Prévention du VIH : la Commission européenne autorise la commercialisation du lénacapavir de Gilead
Le régime méditerranéen réduit le risque d’Alzheimer, même en cas de prédisposition génétique