Ne figurant pas, pour l'heure, parmi les publics cibles de la campagne vaccinale, les personnes âgées de 65 à 74 ans devraient pouvoir recevoir une première dose de vaccin anti-Covid à compter de « début avril », a annoncé jeudi le Premier ministre Jean Castex.
Alors que la vaccination est proposée depuis mi-janvier aux plus de 75 ans, et depuis jeudi aux 50-64 ans avec comorbidités, les 65-74 ans doivent prendre leur mal en patience. La Haute autorité de Santé ayant recommandé l’utilisation de vaccins à ARN messager pour toutes les personnes de plus de 65 ans, cette catégorie de la population n'est donc pas éligible à la vaccination avec le vaccin d'AstraZeneca.
La vaccination proposée à tous les plus de 50 ans d'ici mai
Une problématique que ne nie pas le ministère de la Santé. Ségur a répété à plusieurs reprises ces dernières semaines que la vaccination des 65-74 ans constituerait l'un des défis principaux de la campagne, une fois celui de la vaccination des résidents d'Ehpad et d'unités de soins de longue durée (USLD) relevé. Ce qui est désormais le cas. « Dès que nous aurons les doses, notre priorité totale sera de vacciner le plus rapidement les 65-75 ans, de mettre un énorme coup de booster », promettait mi-février le ministère de la Santé.
Avec cette ouverture de la vaccination aux 65-74 ans, « la totalité des personnes de plus de 50 ans se seront vues proposer une première injection [à la mi-mai] », a affirmé jeudi Jean Castex. Outre la vaccination des résidents d'Ehpad, une autre condition devait être remplie pour passer à cette nouvelle étape : que la vaccination des plus de 75 ans ait bien avancé. Pour l'heure « plus du quart des personnes de plus de 75 ans a été vacciné », a indiqué le chef du gouvernement. Mais cette proportion devrait grimper à « deux tiers » d'ici à la fin mars, a-t-il assuré.
(Avec AFP)
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité