Déjà commercialisé pour la BPCO, Relvar Ellipta® est désormais disponible en France dans son indication asthme.
Ce traitement inhalé des laboratoires GlaxoSmithKline est une association fixe combinant un corticostéroïde inhalé (CSI), le furoate de fluticasone et un ß2-agoniste de longue durée d’action (LABA), le vilanterol. En sus de la BPCO, il est désormais indiqué en seconde intention en traitement continu de l’asthme chez les plus de 12 ans, dans les situations où l’utilisation d’un médicament associant un corticoïde par voie inhalée et un LABA est justifiée. à savoir les patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise “à la demande” d’un bronchodilatateur ß2-agoniste de courte durée d’action ou les patients contrôlés par l’administration d’une corticothérapie inhalée associée à un traitement continu par ß2-agoniste de longue durée d’action par voie inhalée.
Une seule prise par jour
Disponible en deux posologies (92/22 µg et 184/22 µg), il procure une efficacité sur 24 h en une prise par jour.
Selon l’étude Bateman, Relvar 92/22 µg réduit de 20 % le risque d’exacerbation sévère et de 25 % le taux d’exacerbations sévères par patient/an par rapport au furoate de fluticasone seul. « Cette étude démontre que l’ajout d’un β2-agoniste à un corticoïde renforce l’effet anti-inflammatoire de celui -ci », indique le Pr Philippe Devillier (hôpital Foch, Suresnes).
L’étude Fregate, elle, a comparé l’efficacité de Relvar (92/22 µg ou 184/22 µg) sur le contrôle de l’asthme persistant à deux associations fixes CSI/LABA en deux prises par jour : Seretide Diskus 250/50 µg et Symbicort Turbuhaler 200/6 µg. À 12 semaines, les résultats montraient une non-infériorité (et même une supériorité) de ce nouveau traitement par rapport aux deux autres associations (différence significative de 0,8 point sur le score ACT ; p = 0,033). Cette non-infériorité a été maintenue à 24 semaines (différence non significative de 0,4 point ; p = 0,224). « En une seule prise par jour, Relvar Ellipta® est donc au moins équivalent aux produits déjà commercialisés », souligne le Pr Devillier.
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