Et si la santé dans une économie mondialisée n'était plus un coût mais un avantage compétitif ? Le forum économique mondial vient de publier une nouvelle édition de son étude sur la compétitivité de 140 pays, le Global competitiveness report. Le recours à une nouvelle méthodologie modifie le palmarès. Les États-Unis se hissent à la première place. La Suisse, l'année dernière leader, rétrograde à la quatrième place, précédée par l'Allemagne à la troisième place. La France occupe le 17e rang. Elle est précédée en Europe outre les pays déjà cités par les Pays-Bas (6e), le Royaume-Uni (8e), la Suède (9e), le Danemark (10e), la Finlande (11e), et la Norvège (16e). La santé et le haut niveau de la recherche sont parmi les principaux atouts de la France. Au sein des douze principaux facteurs de productivité retenus dans l'étude, la France occupe le septième rang, et le sixième sur le critère plus spécifique de l'espérance de vie. En matière de publications scientifiques, elle obtient une honorable cinquième place et grimpe même à la troisième si le champ d'études se limite aux organismes nationaux de recherche. Dans l'éducation, elle accuse un sérieux retard avec une 48e place par exemple dans l'enseignement de l'esprit critique. Peut nettement mieux faire... Certes, l'évaluation ici ne se limite pas à la santé. Et prend en compte les publications dans les sciences dures comme la physique où l'Hexagone truste les prix Nobel. La France dispose bien d'un atout grâce à la qualité de sa recherche fondamentale dans la compétition mondiale. Il lui reste toutefois à transformer ces forces en avantages économiques et à miser davantage sur la santé. Parce que contre toute attente, excellence française, elle n'aurait pas de prix ou presque dans le grand marché mondial..
Brève
La santé, un avantage compétitif ?
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Publié le 18/10/2018
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Crédit photo : SPL/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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