L'Ordre des médecins de la région Centre a interdit d'exercice de six mois dont quatre fermes un chirurgien urologue de Bourges dont un patient était décédé en janvier dernier lors d'une intervention bénigne à la prostate. Si le chirurgien n'opérait plus, il continuait de consulter.
Une information judiciaire pour homicide involontaire a été ouverte le 31 mai par le procureur de la République de Bourges (Cher) après le décès du patient, Henri Latour, un retraité âgé de 60 ans, "en pleine forme", selon sa fille Emilie Latour. "Il faut savoir si ce décès est consécutif à un aléa thérapeutique difficilement maîtrisable ou s'il y a eu une faute pénale", avait souligné le procureur de la République de Bourges, Vincent Bonnefoy.
Henri Latour était décédé après une importante hémorragie. Selon le rapport de l'anesthésiste adressé à la direction, le jour de l'opération, le chirurgien était entré au bloc "agité, en colère". Il avait procédé à l'intervention pour enlever un nodule à la prostate en effectuant des gestes "violents", qui avaient fini par percer la vessie, toujours selon l'anesthésiste, avec des pertes de sang "effroyables".
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