En France, 220 000 tentatives de suicides sont prises en charge chaque année par les urgences et 10 500 personnes se donnent la mort, note pour sa part l'Inserm dans un point publié à l'occasion de la Journée mondiale de la prévention du suicide de dimanche.
Le suicide touche particulièrement les jeunes de 15 à 29 ans, chez qui il constitue la deuxième cause de mortalité à l'échelle mondiale, d'après l'OMS. Une grande enquête, coordonnée par l'unité de recherche Inserm "Santé mentale et santé publique", menée en 2013 auprès de 15 235 jeunes scolarisés, âgés de 13 à 18 ans, montre de surcroît que les tentatives de suicide semblent être plus fréquentes qu'auparavant : 7,8 % des jeunes en ont déjà effectué une (contre 6,5 % en 1993) et 3,7 %, plus d'une.
Des chiffres alarmants qui soulignent la nécessité de la prévention du suicide, souligne l'Inserm. Dans cet esprit, ses chercheurs rendront disponible dès novembre une application mobile baptisée Stopblues, sorte de "compagnon virtuel, chargé d'accompagner, de renseigner et de rassurer les utilisateurs en souffrance", ainsi qu'un site internet.
Dimanche, l'Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS) organise pour la 5e année consécutive place Maubert à Paris (Ve) son village associatif animé par une douzaine d'associations (SOS amitié, Suicide Ecoute, Schizo ?.. Oui, etc.) et des violoncellistes. De son côté, l'association Phare Enfants-Parents, qui indique œuvrer depuis 26 ans dans la prévention du mal-être et du suicide des jeunes, organise une "rencontre conviviale" samedi après-midi au Viaduc Café (Paris XIIe).
Organisée depuis 15 ans par l'Association Internationale pour la Prévention du Suicide (IASP) et l'OMS, cette journée mondiale 2017 a pour thème : "Prenez une minute, changez une vie".
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