Les biotechs chinoises multiplient les accords de licence avec les big pharma occidentales. Après Harbor BioMed qui avait cédé en décembre dernier son programme Covid à Abbvie, c'est au tour de BeiGene de signer un accord de partenariat avec Novartis. Le géant suisse met ainsi la main sur un anti-PD-1, le tislelizumab pour la somme de 650 millions de dollars. Le montant de la transaction pourra aller jusqu'à 1,55 milliard de dollars en cas de succès des différentes étapes menant jusqu'à la commercialisation. Le candidat-médicament avait déjà été cédé à Celgène. Mais l'accord avait été dénoncé au moment de l'acquisition de Celgene par Bristol Myers Squibb qui développe l'Opdivo®. Ce partenariat hypothèque l'avenir du projet anti PD-One de Novartis, le spartalizumab, qui n'avait pas atteint ses objectifs en août dernier dans le mélanome. Demeure à ce jour le défi à rattraper les leaders américains, MSD et BMS. À ce jour, le tislelizumab a obtenu un succès au cours d'un essai de phase III dans le cancer du poumon non à petites cellules. Il bénéficie d'une AMM uniquement en Chine.
Brève
Novartis achète les droits d'un anti PD-1 auprès d'un laboratoire chinois
Par
Publié le 21/01/2021
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail

labo
Crédit photo : VICTOR DE SCHWANBERG/SPL/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque
Autisme : la musique serait neuroprotectrice chez les prématurés
Apnée du sommeil de l’enfant : faut-il réélargir les indications de l’adénotonsillectomie ?
Endométriose : le ministère de la Santé annonce une extension de l’Endotest et un projet pilote pour la prévention