Plusieurs milliers d'internes sont en première ligne pour faire face au flot de patients Covid+ qui arrivent dans les hôpitaux. Leurs syndicats se sont organisés en amont dans leur fonctionnement pour faire face à la pandémie. Ils disposent d'ores et déjà de cellues de crise qui leur permet de se recenser, de mieux se répartir au sein des services et de se relayer afin de prévenir les situations d'épuisement. De plus, un réseau de référents par établissement et par service aide à faire remonter les informations sur les endroits en tension. Résultats, la cellule de crise à Paris recense 25 personnes à plein-temps disponibles 7 jours sur 7 et réaffectant en moyenne 100 internes par jour sur un pool de 1700 volontaires. Son objectif est notamment d'observer une juste répartition des internes au sein de tous les hôpitaux d'Ile-de-France, « dans les hôpitaux “périphériques” déjà submergés ». A Marseille, la cellule de crise compte 40 participants et un réseau d’une cinquantaine de référent·es les relie aux hôpitaux périphériques, aux services de réanimation, d’urgences et de prise en charge des patient·es Covid-19 afin que les informations remontent en temps réel. La cellule dispose d’un pool de plusieurs centaines d’internes volontaires pour venir prêter main-forte dans les services en tension. En contrepartie de cette mobilisation de leur côté, les syndicats d'internes souhaiteraient la réquisition de logements pour les internes si les pouvoirs publics continuent de ne pas accéder à leur demande d'accéder à des chambres d'hôtels à proximité des centres hospitaliers qui ont besoin de leur présence.
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