Certains chirurgiens gynécologues s’attaquent au dossier des autorisations d’activité. Non pour en pourfendre le principe mais pour en demander une stricte application pour le cancer de l’ovaire. Dans une tribune parue dans le Monde du 27 avril 2016, un collectif de chirurgiens appelle au développement d’une chirurgie complète du cancer de l’ovaire. La technique repose non seulement sur une exérèse des ovaires mais aussi sur une chirurgie du péritoine et des organes atteints comme l’appareil digestif et la rate. Cette intervention lorsqu’elle est réalisée dans des centres experts augmente la survie. Elle serait toutefois sous rémunérée avec les tarifs actuels du GHS à hauteur, selon les auteurs de la tribune, de 10 000 euros. L’opération peut se dérouler sur la journée. Les suites postopératoires sont également lourdes pour les patientes. Chaque année 4 000 patientes seraient concernées par ce type d’interventions. Or, de très (trop ?) nombreux services réalisent encore cette chirurgie très complexe. En France 370 établissements prennent en charge moins de dix patientes par an. Seules 42 % des patientes sont opérées dans des centres où les chirurgiens pratiquent plus de vingt interventions par an. Le chiffre idéal serait donc pour l’Hexagone de quarante centres. On est donc loin du compte. Les chirurgiens, outre le souhait de voir cette chirurgie exigeante uniquement réalisée dans des centres experts, revendiquent également une revalorisation du GHS. Le combat est-il assez médiatique ?
Chirurgie du cancer de l’ovaire, vers des centres experts
Publié le 28/04/2016
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Une intervention chirurgicale d’une grande complexité augmente nettement la survie du cancer de l’ovaire. Elle est toutefois exigeante et pas encore assez pratiquée, faute d’une valorisation suffisante du GHS. Explications.

Crédit photo : DR P. MARAZZI/SPL/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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