Y a-t-il un risque d'embrasement dans les centres de traitement des brûlés ? Le Livre blanc de la Société francophone de brûlologie qui vient de paraître témoigne en tout cas d'une certaine inquiétude. Serait en jeu la concentration des moyens aujourd'hui dispersés. En effet, comme pour la neurochirurgie ou la chirurgie de greffe, des interrégions ont été définies par les agences régionales de santé. On en recense à ce jour sept où sont localisés des centres de haute performance dédiés à la prise en charge des grands brûlés. Mais pour les brûlures de faible gravité qui exigent pourtant dès les premières heures de réelles compétences, la prise en charge est assurée par tous les centres hospitaliers. Avec un risque d'erreur ou de soins inadaptés. D'où la demande de la société savante de créer des centres de niveau 2. « Ces centres seraient soumis à autorisation, adossée par exemple à un volume minimum de patients et à la présence de personnels spécialisés dont les prérogatives et les formations seront à définir dans un cahier des charges. » Une exclusivité tarifaire serait réservée à ces services spécialisés. Ce qui inciterait les autres centres à leur adresser les patients en l'absence d'intérêts financiers. La télé-expertise est l'autre levier pour optimiser la prise en charge qui apparaît d'autant plus nécessaire que près d'un tiers des patients hospitalisés pour brûlures sont des enfants de moins de cinq ans.
Brève
Centres de traitement des brûlés, le feu couve
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Publié le 29/05/2019
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grand brûlé
Crédit photo : BURGER-HIA PERCY/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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