Le concept de l’immunothérapie dans les tumeurs solides a été validé dans le mélanome et se poursuit en particulier pour les cancers bronchiques. Deux essais pivots de phase III (ChekMate-017 et -057) dans les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC), épidermoïdes et non épidermoïdes avancés démontrent que le traitement par nivolumab, un anticorps monoclonal anti-PD1, apporte un bénéfice en terme de survie globale chez des patients prétraités par rapport à la chimiothérapie à base de docetaxel.
Dans l’essai ChekMate-057 qui s’est intéressé aux CBNPC non épidermoïdes, la survie globale est significativement augmentée dans le groupe nivolumab : 12,2 mois versus 9,4 mois dans le groupe doublet de chimiothérapie à base de docetaxel (HR = 0,73 ; p< 0,0015). Les patients sous nivolumab ont une réduction du risque de décès de 27 %. La survie globale à un an a été de 51 % dans le groupe nivolumab versus 39 % dans le groupe docetaxel. Les bénéfices ont été objectivés dans tous les groupes de patients, excepté ceux dont la tumeur exprimait la mutation-EGFR.
Dans l’essai ChekMate-017 qui s’est intéressé aux CBNPC épidermoïdes, le critère principal est également atteint : la survie globale sous nivolumab est significativement améliorée (HR=0,59 ; p< 0,00025). La survie sans progression et le taux de réponse global est également en faveur du nivolumab.
Le profil de tolérance est acceptable dans le groupe anti-PD1 par rapport à la chimiothérapie en ce qui concerne les effets indésirables de haut grade.
Une bonne nouvelle pour les patients enfin ! Le nivolumab est déjà en ATU de cohorte en France. Ces résultats vont sans doute avoir un impact immédiat en pratique, notamment en deuxième ligne de traitement, selon le Pr Nicolas Girard (Lyon).
Dans l’essai ChekMate-057 qui s’est intéressé aux CBNPC non épidermoïdes, la survie globale est significativement augmentée dans le groupe nivolumab : 12,2 mois versus 9,4 mois dans le groupe doublet de chimiothérapie à base de docetaxel (HR = 0,73 ; p< 0,0015). Les patients sous nivolumab ont une réduction du risque de décès de 27 %. La survie globale à un an a été de 51 % dans le groupe nivolumab versus 39 % dans le groupe docetaxel. Les bénéfices ont été objectivés dans tous les groupes de patients, excepté ceux dont la tumeur exprimait la mutation-EGFR.
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