Brève

Après la mort de Vincent Lambert, l'acharnement... judiciaire continue

Par
Publié le 11/07/2019
fin de vie

fin de vie
Crédit photo : GARO/PHANIE

« Vincent Lambert est décédé le jeudi 11 juillet à 8H24. L'affaire se termine aujourd'hui. C'est un soulagement. Ce n'est pas triste. Il fallait arrêter ses traitements, ses coups de théâtre à répétition qui n'ont pas servi à grand chose », a annoncé François Lambert, son neveu. Le 2 juillet dernier, le Dr Vincent Sanchez, chef de service de soins palliatifs du CHU de Reims, avait engagé un nouvel arrêt des traitements, effectif depuis le 3 juillet au soir. Le 28 juin, la Cour de cassation avait définitivement rejetté l'avis de la cour d'appel qui avait appelé le 20 mai à maintenir les soins. Alors que les avocats des parents de Vincent Lambert considèrent cette mort comme un crime d'Etat, mettant en cause « le médecin qui a renoncé à son serment d'Hippocrate », l'avocate de Rachel, l'épouse de Vincent la jugent « abattue par ces années de procédure ». En effet, selon Maître Sara Nourdin, « l'acharnement continue » avec le dépôt d'une plainte par les avocats des parents et l'ouverture d'une enquête préliminaire pour tentative d'homicide volontaire. Selon l'avocate, le cadre légal a été strictement appliqué. En attendant, une autopsie du corps de Vincent Lambert a été ordonnée par le procureur de la République de Reims pour connaître les origines exactes de la mort. Elle sera réalisée par deux médecins légistes. Cette autopsie ne sera pas réalisée à l'institut médico-légal de Reims qui dépend du centre hospitalier de Reims, visé par plusieurs plaintes, mais à l'institut médico-légal de Paris vendredi 12 juillet au matin. Puis le corps de Vincent Lambert sera restitué à la veuve, Rachel.


Source : lequotidiendumedecin.fr