M. Davezac, ayant été témoin des bons effets de l'application empirique de la peau de daim dans l'eczéma, essaya cette médication dans son service. Les résultats furent tels qu'il a cru devoir signaler cette médication à l'intention de ses collègues de la Société de médecine et de chirurgie de Bordeaux. D'après notre confrère, l'emploi de la peau de daim (qui est en réalité de la peau de mouton teinte d'une façon spéciale) présenterait les avantages suivants :
- elle est souple et s'adapte parfaitement sur toutes les surfaces ;
s elle peut facilement se laver et ne se putréfie pas ;
- elle boit peu la pommade qu'on applique sur elle ;
- le pansement reste humide en dessous, sec en dessus et ne colle pas aux tissus, si bien que l'on peut l'enlever, sans s'exposer à détruire la cicatrice en voie de formation ;
- sous son action, la peau se recouvre d'écailles qui, en se détachant, laissent voir un tissu sain.
La nature de la pommade employée importe peu ; la peau de daim a une action très efficace ; c'est un excellent véhicule qui maintient le contact de la pommade avec la peau. Elle remplace utilement le linge qui sèche, adhère et déchire, et le caoutchouc qui, très utile au début, ne tarde pas à produire de l'érythème cutané. Avec l'emploi de ce pansement, M. Davezac garantit la guérison momentanée des eczémas et le soulagement apporté à l'état des malades.
(Mouvement thérapeutique, mai 1898)
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