"On n'a pas d'inquiétude excessive à avoir, les choses sont sous contrôle" : la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, a consacré vendredi le début de sa première visite en Guadeloupe, dont elle est originaire, au front de la lutte contre le chikungunya. A l'issue d'une réunion de travail avec l'Agence régionale de santé (ARS), la ministre semblait confiante : "On m'a montré tout ce qui est prévu si l'épidémie se développe en termes de mobilisation d'infirmiers et de médecins pour faire face aux besoins de la population" a-t-elle précisé.
Depuis la découverte, courant novembre, des premiers cas de chikungunya dans l'île franco-néerlandaise de Saint-Martin (à 250 km au nord de Pointe-à-Pitre), cette maladie virale s'est progressivement étendue à plusieurs îles des Caraïbes ainsi qu'à la Guyane. Depuis décembre 2013, 2.177 cas probables ou confirmés de chikungunya ont été recensés en Guadeloupe, où 13.600 cas estimés ont donné lieu à consultations en médecine de ville tandis que 57 personnes ont été hospitalisées. Selon les données rendues publiques vendredi, sans plus de précisions, "un décès, en cours d'évaluation par les experts infectiologues, a été rapporté".
La ministre s'est également rendue sur le terrain au Lamentin où elle a pu visiter un quartier dont un grand nombre d'habitants ont été touchés par le chikungunya et assister à une démonstration des moyens de lutte contre les gîtes larvaires des moustiques: vidage des coupelles de pots de fleurs, inspection des gouttières avec une perche munie d'un miroir, assèchement des flaques d'eaux stagnantes.
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