Avec une session dédiée, l’échographie intestinale pédiatrique était à l’honneur lors des JFHOD. « Non irradiant et non invasif, cet examen apporte un énorme plus chez l’enfant » analyse le Pr Chouraqui, notamment en cas de douleur abdominale aiguë ou chronique. À l’inverse « il n’y a aucune justification de faire un scanner devant des douleurs abdominales de l’enfant, insiste le Pr Chouraqui. Cela n’apporte pas plus d’information au prix d’une irradiation non négligeable. Aujourd’hui la définition de l’échographie est telle que l’on peut voir des épaississements de la paroi intestinale d’à peine 3 mm ». À noter que l’adénolymphite mésentérique très souvent mentionnée pas les échographistes n’a pas de valeur pathologique en soit.
Les prescriptions pharmacologiques pour régurgitations restent trop élevées chez le nourrisson. Telle est la conclusion d’une étude présentée aux JFHOD. Dans ce travail, 47 % des bébés inclus présentaient des régurgitations et près de 5 % recevaient un traitement médicamenteux. « Il faut arrêter de confondre régurgitation (ou RGO physiologique) et maladie oesophagienne (ou RGO pathologiques) » commente le Pr Chouraqui, tout en rappelant que les IPP notamment ne sont pas anodins. En bloquant la sécrétion gastrique, ils abolissent la première barrière anti-infectieuse du tube digestif. D’où un risque accru de gastroentérites et d’infections bronchopulmonaires chez les enfants sous IPP.
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