C’est parti ! Depuis ce jeudi, la campagne de vaccination contre la grippe est officiellement lancée. Avec, pour cette édition 2014-2015, peu de changement sur le fond par rapport à l’an passé. Ainsi, « la composition du vaccin reste la même », précise le Pr Luc Barrett (médecin-conseil national de l’Assurance-maladie), de même que les populations cibles. Sur la forme, l’accent sera mis cette année sur la dimension collective de la vaccination. À ce titre, une enquête BVA/CNAM dévoilée ce jeudi montre qu’un tiers des Français seraient prêts à se faire vacciner pour préserver leur entourage.
Moins d’idées fausses
Ce travail met aussi en exergue « une régression des idées fausses et une progression des connaissances au sein du grand public », se félicite le Pr Barrett, chiffres à l’appui. Ainsi 76 % des Français savent désormais « qu’il faut se faire vacciner contre la grippe lorsque l’on est atteint de certaines maladies chroniques » contre seulement 64 % en septembre 2013. Autre exemple : alors qu’en septembre 2013, 68 % des sondés s’inscrivaient en faux sur le fait « qu’il ne soit pas utile de se vacciner alors que la grippe se soigne facilement grâce aux antibiotiques », ce chiffre atteint désormais 79 %.
À côté de ces évolutions, le Pr Barrett salue aussi l’implication croissante des paramédicaux comme les infirmières libérales qui auraient assuré 20 % des vaccinations (hors primovaccinations) en 2013 . Par ailleurs, en valeur absolue, « le nombre de personnes vaccinées a progressé », passant de 4 945 911 en 2012 à 5 031 362 en 2013. Mais dans le même temps, la population cible a elle aussi augmenté et, au final, le taux de couverture vaccinale peine à décoller (48,9 % en 2013 contre 50,1 % en 2012)... « Une situation paradoxale », estime le Pr Barrett espérant toutefois que tous ces éléments positifs puissent à terme faire bouger les lignes.
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