Après une nette augmentation (+2 %) du nombre d'inscrits en première année commune aux études de santé (PACES) l'année dernière, les facultés ont enregistré cette fois une légère baisse de leurs effectifs pour 2018-2019 (-0,83 %).
Selon le bilan de l'administration universitaire francophone et européenne en médecine et odontologie (AUFEMO), que « Le Quotidien » s'est procuré, 59 257 étudiants exactement se sont inscrits en PACES dans l'une des 42 facultés en 2018-2019 contre 59 753 un an plus tôt, soit 496 candidats en moins (qui espèrent une place dans l'une des filières contingentées). Selon le président de l'AUFEMO, Gilbert Vicente, cette diminution des inscrits pourrait s'expliquer par « les annonces de réforme faisant état d'une suppression du numerus clausus », propice au climat d'incertitude, même si l'attrait pour les études de santé reste très puissant. Le Président de la République, Emmanuel Macron, a programmé la suppression de la PACES et du numerus clausus pour 2020.
La tendance générale reste équilibrée : 19 UFR perdent des candidats alors que 23 en gagnent. La faculté de Lille 2 abrite le contingent le plus important avec 3 270 inscrits même si ses effectifs baissent de 6 %. Montpellier-Nîmes accueille 3 104 étudiants (+5,4 %) devant Bordeaux (2 958), Marseille (2 876) et Paris Sorbonne (2 334) qui affichent toujours des promotions pléthoriques.
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